vendredi 13 juillet

Montée vers le lac Achard (1917 m)
 
     En cette veille de 14 juillet brille un soleil radieux, et l’on annonce des températures de l’ordre de 32°C. Trop chaud pour marcher ? Peut-être… Pourtant quatre randonneurs de l’Ascop n’hésitent pas à affronter cette canicule. Il est vrai que leur balade a pour cadre les hauteurs du massif de Belledonne, à près de 2000 mètres d’altitude. Ils y seront plus au frais.
     Michel, Jean, Claudine et Jean-Michel se retrouvent donc sur le parking des magasins Géant à Saint-Martin d’Hères et, par Sonnant d’Uriage, Uriage-les-Bains et Belmont, regagnent la station Chamrousse 1750. L’objectif est, depuis Chamrousse, d’atteindre la lac Achard (1917 m), une randonnée classique, très appréciée par beau temps. L’itinéraire est simple. Il s’agit de suivre les balises jaunes d’un tracé répertorié  » Rando n° 15 La Croix Chamrousse » passant d’abord par La Croisette (1780 m), le long des remontées mécaniques, puis Les Coqs (1830 m), La Piste de l’Ours (1940 m) et Tourbière (1907 m), aux abords d’un terrain marécageux qui, bien qu’asséché par les fortes chaleurs, conserve quelques traces d’humidité gluante. Donc peu de risques de s’égarer. Ce qui complique cette ascension, c’est la configuration du sentier : une succession assez désarmante de montées et de descentes (le lieu-dit « La Piste de l’Ours » – 1940 m – est à une altitude supérieure à celle du lac Achard – 1917 m), et surtout des amas de gros blocs rocheux , des éboulis de cailloux sur lesquels on peut aisément déraper, et de gigantesques racines dont les entrelacs s’infiltrent sous la roche. Cet ensemble forme un chaos désordonné qui déstabilise la marche et rend pénible la progression. Mais en prenant leur temps (près de trois heures de montée), les quatre randonneurs de l’Ascop parviennent sans incident notoire sur les berges du las Achard, abondamment fréquentées. Tout en absorbant le repas tiré du sac, ils peuvent observer avec envie quelques baigneurs peu frileux, mais le vent s’étant levé, ils ne regrettent pas trop  de n’avoir pas fait suivre le maillot de bain.
     Après une courte sieste, les marcheurs redescendent comme ils étaient montés, c’est à dire tranquillement, en prenant le chemin inverse et s’arrêtant de temps à autre pour souffler et se désaltérer. A l’arrivée à Chamrousse 1750, le réconfort autour d’un verre s’impose. Ils s’installent donc pour quelques minutes de détente conviviale à la  terrasse du café-restaurant « L’Embuscade » avant de rejoindre Grenoble. Claudine et Michel se sont associés pour assurer la réalisation de cette randonnée vers le lac Achard, totalisant environ 6 km, et 200 m de dénivelé positif. 
 
Jean Michel
 

Vendredi 6 juillet

 
                             Randonnée autour du Lac Mort
 
 
Après les fortes chaleurs des précédentes journées et les orages qui ont suivi, la température est frisquette en ce matin du 06 juillet. Aussi les marcheurs de l’Ascop qui se sont donné rendez-vous à la station de tram Denis Papin à Echirolles ont-ils endossé leur petite laine avant de partir vers les lacs d’altitude.
Malgré le ciel chargé et les menaces de pluie, ils sont onze à être venus : Christiane, Claudine, Jacqueline, Joëlle, Simone, Sylvie, une amie de cette dernière : Marie et son chien Caramel,  Jean, Michel, Paul et Jean-Michel.
Embarquement dans les véhicules, direction Pont-de-Claix et Laffrey, agglomération à la sortie de laquelle (en allant vers Gap) le départ sera donné.

Le groupe se propose de grimper vers le Lac Mort et d’en effectuer le tour. Les itinéraires d’accès pédestre au lac sont multiples, et les guides hésitent à définir le leur.

On fera donc quelques va-et-vient propices, il est vrai, à l’échauffement et même au réchauffement  de nos corps engourdis. On ne tarde pas à se dépouiller des vêtements superflus de l’altitude 910 dans la montée vers La Pivodière (925 m) puis Les Allards (932 m), lieux pleins de charme qui pourtant, sous la brume et dans la profondeur humide et sombre du sous-bois, ont un aspect un peu sinistre.
Au lieu-dit Les Bigeards (1050 m) et sur les hauts des Bigeards, à 1060 m, point culminant de notre balade, la température est fraîche, le ciel couvert, mais pour l’instant pas de pluie. C’est en somme un temps idéal pour marcher. Suit une longue descente en lacets à travers la forêt, sur un sentier tapissé d’une bouillie de feuilles mortes et de cailloux inégaux, un ensemble plutôt glissant qu’il convient d’aborder prudemment. Le chemin aboutit sur les berges du Lac Mort, à hauteur d’un château de maître soigneusement sécurisé. C’est l’heure du pique-nique. Installation confortable près de la rive, sur un plan incliné en béton pouvant servir tout à la fois de siège et de reposoir pour la sieste. Le soleil vient de percer l’épaisse couche de nuages et réchauffe agréablement nos carcasses plus ou moins frigorifiées.

Le repas avalé, nous poursuivons notre marche et remontons vers Les Tibanes (940 m), Les Effores (970 m), La Croix du Molard (976 m), avant de bifurquer sur la gauche et de redescendre vers le Lac Mort (940 m), sur l’extrémité opposée à celle où nous avons pique-niqué. Aux Allards ( 932 m), nous retrouvons l’itinéraire du matin et le suivons en sens inverse.

La découverte du jour sera le camp des Vitiaz, fondé en 1934 par une communauté orthodoxe de Russes Blancs qui parvinrent à s’exiler et à se fixer en France. Leurs descendants, avec lesquels nous conversons, reçoivent et encadrent aujourd’hui des enfants et adolescents qui viennent y passer leurs vacances… en uniforme et sur les bases du scoutisme. Ils seront 120 en juillet et 70 en août. Leurs tentes sont déjà montées. Une croix orthodoxe orne l’entrée du camp.

Après ce sympathique intermède, il nous reste à parcourir les quelques centaines de mètres nous séparant de La Pivodière (925 m) et du parking où sont garés nos véhicules. Nous venons d’accomplir une boucle mi-embrumée mi-ensoleillée totalisant 7 km et environ 180 m de dénivelé positif. Les rafraîchissements d’usage seront pris au « Miradou », un établissement multi-services (bar, restaurant, snacks,  glaces) situé à Saint-Théoffrey, au bord du lac Pétichet dont l’eau, dit-on, est plus chaude que celle des autres lacs, et le fond plus moelleux. Sous un soleil ardent et sur fond de ciel et d’eau couleur d’azur, ce farniente estival se prolongera, pour certains, jusqu’à 18 h. On se livrera aux joies du « Joëlle dixit » (non, il ne s’agit pas de ce que dit Joëlle, mais du jeu de société dont elle a dévoilé les règles à ses partenaires enchantés).
 
Jean Michel
 
En attente des photos

Vendredi 29 juin Saint Hugues en Chartreuse

Randonnée autour de Saint-Hugues-en-Chartreuse
 
 

Depuis l’Esplanade, à Grenoble, où ils se sont donné rendez-vous, Claudine transporte aujourd’hui quatre marcheurs de l’Ascop : Jacqueline, Simone, Jean et Jean-Michel, vers le village de Saint-Hugues-en-Chartreuse, lieu de départ de la randonnée. Un poids lourd chargé de paille freinera la montée jusqu’au Col de la Placette (588 m) où il laissera passer la file de véhicules agglutinée derrière lui.

Située au cœur du Parc Naturel Régional de la Chartreuse, l’église de Saint-Hugues présente l’originalité d’avoir été entièrement décorée par le peintre Arcabas.
Au retour, nous visiterons l’intérieur de cet ensemble d’Art Sacré Contemporain présentant de superbes vitraux et des décorations aux couleurs harmonieuses. 

C’est Jean qui conduit la randonnée.
Nous partons de la place de l’église, près du café-restaurant « La Cabine ».
Nous longeons d’abord le cimetière, puis traversons une prairie inclinée propice à la pratique de la luge, en hiver.

Passé Flin (880 m), le sentier caillouteux s’enfonce dans un sous-bois et descend vers le Pont de la Ravelle (830 m) avant de remonter vers La Martinière (875 m).
Nous empruntons alors un tronçon de bitume et, après Mourinas (910 m), toujours sur bitume, le Chemin du Grand Logis.
Hésitant à aborder de face la rude grimpette de la Fontaine de Frettevieille, nous obliquons sur la droite pour progresser, un peu à l’aventure, à travers une forêt dense au coeur de laquelle nous pique-niquons.

Ayant rejoint le sentier venant de la Fontaine de Frettevieille, nous descendons vers le hameau de Surchargeat à travers une prairie en fleurs.
Retour sur le Chemin du Grand Logis (885 m), bitumé et bordé de hauts conifères aux troncs droits et élancés.
A La Martinière, nous retrouvons le sentier du matin, traversons à nouveau le Pont de la Ravelle (830 m) où Claudine prend un bain de pieds. Enfin nous remontons vers Flin (880 m), puis rejoignons la place de Saint-Hugues.

La boucle est accomplie. On l’estime à environ 5 km, pour un dénivelé positif de 250 m. Une belle randonnée qui se conclut tout naturellement autour d’une table, au « Café de la Place », à Sappey-en-Chartreuse, après le Col de Porte (1326 m), sur la route du retour. 

 

Jean Michel

 

En attente des photos

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