Montée vers le lac Achard (1917 m)
En cette veille de 14 juillet brille un soleil radieux, et l’on annonce des températures de l’ordre de 32°C. Trop chaud pour marcher ? Peut-être… Pourtant quatre randonneurs de l’Ascop n’hésitent pas à affronter cette canicule. Il est vrai que leur balade a pour cadre les hauteurs du massif de Belledonne, à près de 2000 mètres d’altitude. Ils y seront plus au frais.
Michel, Jean, Claudine et Jean-Michel se retrouvent donc sur le parking des magasins Géant à Saint-Martin d’Hères et, par Sonnant d’Uriage, Uriage-les-Bains et Belmont, regagnent la station Chamrousse 1750. L’objectif est, depuis Chamrousse, d’atteindre la lac Achard (1917 m), une randonnée classique, très appréciée par beau temps. L’itinéraire est simple. Il s’agit de suivre les balises jaunes d’un tracé répertorié » Rando n° 15 La Croix Chamrousse » passant d’abord par La Croisette (1780 m), le long des remontées mécaniques, puis Les Coqs (1830 m), La Piste de l’Ours (1940 m) et Tourbière (1907 m), aux abords d’un terrain marécageux qui, bien qu’asséché par les fortes chaleurs, conserve quelques traces d’humidité gluante. Donc peu de risques de s’égarer. Ce qui complique cette ascension, c’est la configuration du sentier : une succession assez désarmante de montées et de descentes (le lieu-dit « La Piste de l’Ours » – 1940 m – est à une altitude supérieure à celle du lac Achard – 1917 m), et surtout des amas de gros blocs rocheux , des éboulis de cailloux sur lesquels on peut aisément déraper, et de gigantesques racines dont les entrelacs s’infiltrent sous la roche. Cet ensemble forme un chaos désordonné qui déstabilise la marche et rend pénible la progression. Mais en prenant leur temps (près de trois heures de montée), les quatre randonneurs de l’Ascop parviennent sans incident notoire sur les berges du las Achard, abondamment fréquentées. Tout en absorbant le repas tiré du sac, ils peuvent observer avec envie quelques baigneurs peu frileux, mais le vent s’étant levé, ils ne regrettent pas trop de n’avoir pas fait suivre le maillot de bain.
Après une courte sieste, les marcheurs redescendent comme ils étaient montés, c’est à dire tranquillement, en prenant le chemin inverse et s’arrêtant de temps à autre pour souffler et se désaltérer. A l’arrivée à Chamrousse 1750, le réconfort autour d’un verre s’impose. Ils s’installent donc pour quelques minutes de détente conviviale à la terrasse du café-restaurant « L’Embuscade » avant de rejoindre Grenoble. Claudine et Michel se sont associés pour assurer la réalisation de cette randonnée vers le lac Achard, totalisant environ 6 km, et 200 m de dénivelé positif.
Jean Michel