Mayres-Savel
Mayres-Savel
Canton de La Mure. Communauté de communes de la Matheysine, du Pays de Corps et des Vallées du Valbonnais
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Le plus grand alpage de France, à 1 769 m d’altitude, celui du Senépy avec ses 1000 bovins, se trouve sur le territoire de la commune1.
Mayres-Savel est séparé de Saint-Arey par un grand ravin. À la limite de Saint-Arey, mais sur la commune de Mayres, se trouve « La Demoiselle », une formation rocheuse particulière
Histoire
Lors de l’enquête de 1339, Raymond del Sers, mistral du seigneur Lantelme Eynard, précise que le château de Savel, centre de la seigneurie éponyme, est une maison forte : « quod dictum castrum non nomiauitur castrum I sed domum fortem ».
L’ancien pont sur le Drac fut abattu en 1720, pour isoler le village et protéger de cette façon les habitants de la peste1.
La commune de Savel a été engloutie sous les eaux du barrage de Monteynard en 1962. Pour en perpétuer le souvenir, son nom fut rattaché à celui de la commune voisine de Mayres par arrêté du 18 mars 1965, englobant ainsi les terrains non immergés de l’ancien territoire de Savel.
Patrimoine
L’église Saint-Jean-Baptiste de Mayres est une église d’architecture romane existant dès le XIe siècle. Les corniches de la nef et son clocher sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du 20 août 1919.
Un lieu à ferrer les bœufs sur la place du village, appelé « travail ».
Ruines du château de Savel, du XIIe ou XIIIe siècle
Autres sources
Quand les eaux sont basses, on peut apercevoir des cèpes de vignes non arrachés des cultures de l’époque