Descriptif :
Les gorges du Bruyant se situent entre le village d’Engins et le plateau de Lans-en-Vercors. Ce havre de paix classé en raison de son intérêt écologique, faunistique et floristique y confère un espace de détente, de découverte, de fraîcheur et et de convivialité.
A voir :
Site classé depuis 1977, les gorges du Bruyant méritent un respect vis-à-vis de ses caractéristiques naturelles mais également des richesses patrimoniales qu’elles recèlent. En effet, dans la partie haute du vallon, on peut remarquer des dalles qui indiquent la présence ancienne d’un moulin dont les premières traces datent de 1636. Aujourd’hui encore, certains vestiges de cet ouvrage sont visibles tels que des meules et des voûtes.
Il n’est pas rare d’y croiser quelques chamois
Les Gorges du Bruyant se situent entre le village d’Engins et le plateau de Lans-en-Vercors. Un site classé depuis 1977.
Une balade de rêve
Vous cherchez une idée de balade fraîcheur, au calme et en pleine nature ? Pensez Gorges du Bruyant, au cœur du massif du Vercors. L’itinéraire débute en fond de gorge le long d’un ruisseau – Le Bruyant – et se termine plus haut sur de vastes prairies. En cours de parcours, vous aimerez passer d’une rive à l’autre grâce à plusieurs petites passerelles, admirer d’énormes rochers et découvrir toutes sortes d’animaux rares. Une promenade d’un peu plus de 2 heures, idéale pour les débutants ou les sorties en famille.
Pour la petite histoire…
Dans la partie haute des gorges, vous croiserez les ruines d’un ancien moulin. Le Bruyant étant le seul cours d’eau de la commune de Saint-Nizier-du-Moucherotte, un moulin y avait été construit dans les années 1630. Autre clou de la promenade : les blocs glaciaires. Ces énormes cailloux tout au long du ruisseau ont été transportés par le glacier il y a environ 20 000 ans. Il n’est pas rare d’observer des cristaux dessus.
Découvrez d’étranges espèces oiseaux
Les Gorges du Bruyant sont un petit paradis pour la faune et la flore. Le cincle plongeur, surprenant oiseau nageur, y a notamment élu domicile. Sa particularité : il marche sur l’eau et plonge régulièrement pour se nourrir d’insectes.
Plus haut, au niveau de la cascade, vous pourrez observer les ruines d’un ancien moulin…
Au-dessus de la cascade, vous arrivez devant l’émergence du Bruyant. Les eaux qui ressortent ici se sont infiltrées plus haut sur le plateau des Ramées
Les blocs glaciaires
Les gros cailloux que vous retrouvez tout au long du vallon du Bruyant, ont été transportés par le glacier il y a environ 20 000 ans. On les appelle blocs erratiques. Ils sont des indicateurs du rôle de l’eau dans la formation des gorges. Si vous regardez de plus près, vous verrez sur ces roches des cristaux : ce sont des roches cristallines. La nature de ces roches indique l’ampleur de la glaciation et des mouvements du glacier. Après analyse, on sait que ces roches sont originaires des Alpes centrales. On les distingue des blocs de calcaire locaux à leur forme arrondie par l’usure du temps et par le transport par l’eau et la glace. À ne pas confondre avec les galets ronds issus de la molasse.
Le cincle plongeur, un oiseau très aquatique
Vous verrez certainement dans le vallon du Bruyant, comme dans les autres zones de torrent du Vercors, un petit passereau de la taille d’une grive. C’est le cincle plongeur. Il est trapu et assez haut sur pattes. Sa queue est courte et souvent relevée. Sa gorge et sa poitrine sont blanches alors que le reste de son corps est sombre. Souvent, il se perche sur les rochers, s’agite de secousses rapides et de clignement d’yeux. Il plonge très bien et se déplace sous l’eau en utilisant ses ailes comme des nageoires pour chercher les larves d’insectes, ce qui lui vaut son nom. Il est également capable de marcher sous l’eau ou de se laisser flotter à la surface, les ailes grandes ouvertes. Il construit toujours son nid à proximité de l’eau, sous les passerelles, les cascades, dans la falaise ou encore sur les berges. Il se nourrit surtout de larves aquatiques et d’insectes.
Le moulin de Saint-Nizier
Sur le site, on peut encore aujourd’hui observer les ruines d’un moulin. En effet, le Bruyant étant le seul cours d’eau de la commune de Saint-Nizier-du-Moucherotte, un moulin y avait été construit dans les années 1630. La source étant alimentée toute l’année, le site était favorable à cette implantation. Le meunier de Saint-Nizier y transformait le blé récolté ou d’autres céréales en farine. Persistent aujourd’hui meules, voûtes et canaux… Un chemin en lacets tapissé de dalles permettait un accès au moulin depuis le haut.