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Saint Antoine l’Abbaye

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Eglise abbatiale de Saint-Antoine

 

Construite du XIIème au XVème siècle, l’abbatiale fut érigée sous l’impulsion des Antonins, un ordre hospitalier de moines médecins qui rayonna sur toute l’Europe pendant le Moyen Age, autour des reliques d’Antoine l’Egyptien.

Elle accueillit des pélerins, venus de tous les pays pour se recueillir auprès des reliques de saint Antoine l’Egyptien, et bénéficier de son miraculeux pouvoir de guérison. Grâce à Prosper Mérimée, l’abbatiale est classée Monument historique depuis 1840. A la beauté architecturale s’ajoute la richesse de la décoration intérieure avec des peintures murales, des tapisseries d’Aubusson, des somptueuses boiseries, des reliquaires d’une grande finesse. Un orgue du XVIIème siècle, comprenant 44 jeux, se dresse face à la nef

 

http://www.saint-antoine-labbaye.fr/

Saint-Antoine, un des plus beaux villages de France

Implanté en Isère, aux portes de la Drôme, à mi-chemin de Grenoble et de Valence, le village médiéval est considéré comme un des joyaux incontournable du patrimoine rhônalpin.

Depuis le 10 Avril 2010 Saint Antoine l’Abbaye est classé parmi les plus beaux villages de France.

Le site de Saint-Antoine, inscrit au titre des Monuments Historiques, demeure, comme par le passé, un formidable centre d’attraction pour les hommes curieux de leur histoire.

 

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Les reliques de saint Antoine l’égyptien ont été ramenées de Terre Sainte par un seigneur du Dauphiné, Guigues Disdier, accompagné par son beau-Frère Jocelin de Châteauneuf, en 1070. Elles sont déposées dans le village de La Motte-aux-Bois qui devient Saint-Antoine-l’Abbaye, situé sur le chemin de Compostelle. Les bénédictins commencent alors la construction d’une église et d’un hôpital destiné à soigner les victimes du Mal des Ardents.

Lieux et monuments

  • Les bâtiments nombreux et bien restaurés de l’abbaye dominent le village médiéval avec ses petites ruelles et maisons anciennes (XIVe???XVe siècle pour les plus anciennes).

  • L’abbaye de Saint-Antoine a été fondée pour accueillir les reliques de saint Antoine-l’Égyptien. Sa façade est de style gothique flamboyant. Elle a été érigée en 1297. L’ancienne abbaye en totalité fait l’objet classement par arrêté du 15 octobre 1981 au titre des monuments historiques, tandis que le parvis de l’abbatiale avec son mur de soutènement, le portail monumental et le grand escalier sont classés par arrêté du 27 septembre 19933.

    • L’abbaye comprend de nombreux bâtiments : maison abbatiale, grand cloître, grand réfectoire, professoir, noviciat, bibliothèque, infirmerie, écuries et jardins. La plupart ont été modifiés aux XVIIe et XVIIIe siècles.

    • La construction de l’église abbatiale commence en 1130 et se termine à la fin du XVe siècle, avec une interruption de 50 ans (12891337) et un incendie qui détruit le clocher et les toitures en 1422.

    • En 1289, l’abbaye est confiée par le pape Boniface VIII aux chanoines Antonins.

    • En 1777, le monastère et ses biens sont transférés à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem (ordre de Malte).

    • En 1826, Jean-Claude Courveille acheta une partie de l’abbaye pour 60 000 francs, afin d’y fonder une école4.

    • Le 7 décembre 1896, Mgr Fava érige à nouveau le monastère en abbaye, en tant que monastère majeur des chanoines réguliers de l’Immaculée Conception, avec pour abbé Dom Gréa (1828-1917).

  • L’Église Notre-Dame de la Jayère, du XIVe et XVIe siècles est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 19 février 20045.

  • Parc d’attraction « Miripili, l’île aux Pirates »

La construction de l’église de Saint-Antoine a commencé au XIIe siècle et s’est achevée au XVe siècle. On reconnaît cette église gothique grâce à ses vitraux apportant une grande luminosité, à sa taille (plus de 50 mètres), à ses arcs-boutants, et ses voûtes sur croisée d’ogives.

Saint-Antoine-l’Abbaye se situe sur un des chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle, ce qui fait que l’église accueillait beaucoup de pèlerins, mais elle accueillait également les malades venant toucher les reliques attribuées à saint Antoine pour que celles-ci les guérissent, des reliques ramenées d’Orient.

Personnalités liées à la commune

  • Jean Borrel (ou Borrel) (Johannes Buteo) mathématicien de la Renaissance (1492 ? -1564 ?), religieux antonin et fils d’un seigneur d’Espenel dans la Drôme, fait ses études au monastère dont il sera pendant deux ans abbé, avant de publier d’importants ouvrages de géométrie et d’algèbre en particulier pour réfuter les tenants de la quadrature du cercle dont son maître et compatriote le célèbre Oronce Fine. Constructeur de machines et de cadrans solaires, Jean Borel est l’auteur de la Logistica, d’une analyse sur les cadenas à combinaison (ancêtres de la machine à calculer de Leibniz) et d’une étude sur la structure architecturale de l’arche de Noé.

  • Eustache Piémond ou Piémont, notaire de Saint-Antoine, a laissé des chroniques très intéressantes sur les trente dernières années du XVIe siècle.

  • Augustin Mottin de La Balme, fils de Antoine Mottin, marchand tanneur et Marguerite Reynaud, né à Saint-Antoine le 29/08/1733, officier de cavalerie, professeur d’équitation, colonel et inspecteur général de la cavalerie américaine (1777) écrivain équestre.

  • Jean-Claude Courveille (17871866), un des trois fondateurs des Maristes, achète en 1826 une partie de l’abbaye pour y former des maîtres d’école.

  • Régis Cadier né à St Antoine le 16/03/1829, fils de Joseph Cadier et Caroline Alluys aubergistes du lieu, devient un très grand cuisinier. Il sera chef de cuisine de la Maison Royale d’Oscar II de Suède, puis fondateur du Grand Hôtel, établissement de luxe qui, de nos jours, reste le seul palace de Stockholm – A été décoré de l’Ordre du Vasa. Décédé subitement en 1890 à Stockholm.

Blason : D’or à l’aigle bicéphale de sable, à l’écu d’or en cœur, au Tau d’azur brochant sur le tout

 

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L’Ordre des hospitaliers de Saint-Antoine rayonna sur toute l’Europe. Mécènes, diplomates, ces moines – médecins furent dans bien des domaines des précurseurs. Le site abbatial de Saint-Antoine, siège de leur maison-mère, témoigne de cette grandeur passée.
L’église abbatiale de Saint-Antoine est considérée comme l’une des réalisations gothiques les plus remarquables du Dauphiné. Édifiée entre le XIIIe siècle et le XVe siècle, elle répond aux particularités architecturales des grandes églises de pèlerinage au Moyen Âge.
La Grande cour de l’Abbaye, lieu de sépultures et de processions jusqu’à la fin du XVIe siècle est bordée d’édifices dont la symétrie et la linéarité témoignent du classicisme des XVIIe et XVIIIe siècles.

Le Bourg conserve de nombreux témoignages architecturaux de son passé prestigieux. Les grandes demeures au décor riche contrastent avec les bâtisses à l’appareil de pierre rustique.
Saint-Antoine-l’Abbaye est le  151ème « Plus beau village de France » (Label obtenu en 2009).

Le musée

Créé en 1980 à partir d’une donation faite au Département d’œuvres de l’artiste Jean Vinay, le Musée départemental de Saint-Antoine l’Abbaye a fait l’objet de travaux de réaménagement et de redéploiement de ses espaces muséographiques en 1998 .

Installé dans l’ancien noviciat des XVIIe et XVIIIe siècles, il abrite sur deux étages l’exposition permanente « Chroniques d’une abbaye au Moyen Âge, guérir l’âme et le corps » . Conçue comme un grand livre de chroniques dont on tourne les pages, l’exposition aborde tous les chapitres de l’histoire de l’abbaye de Saint-Antoine, mais aussi ceux de la société médiévale du XIIe au XVIe siècle.

Une salle consacrée aux expositions temporaires ainsi qu’un atelier pédagogique modulable en salle de conférences complètent cet ensemble