Il emmène les Ascopiens dans Belledonne, avec le projet de rejoindre le Habert d’Aiguebelle.
Le chemin passe par Brignoud et, s’il n’est pas possible de s’arrêter, les pensées se tournent vers Martine, Ascopienne de Brignoud, qui s’est fait mal au genou la semaine dernière. Les Ascopiens lui souhaitent de se rétablir très vite et espèrent la revoir bientôt.
Au sortir de Brignoud, un panneau indique que la route est fermée après Prabert. Déception ! Les travaux auraient du être terminés ! Il va falloir laisser les voitures beaucoup plus bas que prévu et monter toute cette partie goudronnée à pied. Ce n’est pas vraiment formidable mais cela permet de voir les résultats du chantier vu l’an dernier. De formidables murs de soutènement sont venus consolider la route. Maintenant que tout est remblayé, ces murs sont moins visibles, l’herbe et les fleurs se sont accaparé du terrain.
La montée est faite tranquillement. La crainte du froid a amené certains à se couvrir et, au fur et à mesure de l’avancement de la marche, un pull est enlevé, une veste, … Non, non, ça ne va pas plus loin !!! Les sommets enneigés ou plutôt saupoudrés de neige, les bois, les prés qui commencent à prendre les couleurs de l’automne,les cascadent qui chantent et même grondent sur le versant d’en face, ….Impossible de tout énumérer mais les Ascopiens se régalent.
Et voici que se dévoile le Vercors, dans toute sa splendeur, et les agglomérations de la vallée. Avec tout ça, l’heure tourne. Finalement, le but ne sera pas atteint car le départ s’est fait à une heure de marche de l’endroit prévu. Le centre de vacances du Pré de l’Arc accueillera les marcheurs pour la pause déjeuner. Il fait une température idéale au soleil, un vrai bonheur.
Chacun s’installe, sort son casse croute. Ensuite le café, un peu arrosé, puis un peu de sieste ou un petit tour aux alentours pour le cas où quelques champignons auraient poussé. Il y a principalement des amanites phalloïdes, si rouges et si toxiques ! Mais elles sont superbes et en abondance. Un peu plus loin, un groupe de vesses de loup mais trop avancées pour être mangeables. Dommage !
Il faut bien se soustraire à la caresse du soleil et prendre le chemin du retour, tranquillement, car la descente fait souffrir les genoux. Et c’est la rentrée en voiture par la Rocade Sud, toujours chargée, souvent embouteillée. La vitesse est réduite mais ça roule. Ouf ! Après cette bonne journée en montagne, chacun s’en retourne satisfait.