Les pique-niques ne sont plus de saison, la randonnée du vendredi prend donc son départ à 12h30. Mais cela oblige à rester au plus près car les journées sont très courtes.
Pour ce vendredi, le départ se fait depuis le Désert Jean Jacques Rousseau et le groupe ira aussi loin que possible, au moins jusqu’à la Ferme des Visons. C’est l’occasion d’examiner les falaises du Désert Jean Jacques Rousseau. De nombreux endroits s’effritent, les falaises de calcaire sont fragiles et, après l’hiver, lors du dégel, l’endroit sera sûrement fermé pendant quelque temps pour purger les falaises, sécuriser le circuit.
L’automne a amené sont lot de fatigue et de spleen, mais il faut continuer à bouger et ne pas se laisser « terrasser ».
Il est question de ramasser du houx mais les arbustes portant des boules rouges sont peu nombreux, il y aura cependant de quoi faire quelques bouquets.
Arrivés à la Ferme des Visons, avec son totem revernis, les Ascopiens s’assoient à une table de pique-nique pour un goûter partagé qui redonnera de la gaieté aux marcheurs.
Les conversations vont bon train, les rires fusent, c’est un bon moment.
Mais le soleil va bientôt se cacher derrière le Vercors, il est temps de songer au retour. La température reste douce malgré tout et c’est agréable de pouvoir retourner au parking sans ressentir le froid.
Le soleil toujours présent a encouragé les marcheurs et c’est un bon groupe qui prend le départ pour rejoindre le Belvédère du Rocher de Comboire.
Une nouvelle personne a rejoint le groupe aujourd’hui, bienvenue à Céline.
Dès le départ, il faut affronter un espace boueux, pas sympa. Mais cela ne dure pas, ouf ! et le chemin qui monte est sec. Cela permet d’admirer le paysage d’automne aux magnifique couleurs, les écharpes de brumes qui sculptent le paysage , voilent certains espaces en faisant ressortir les couleurs par ailleurs. Quel régal !
Le groupe suit un moment la route par crainte du sentier mouillé et glissant qui emmène sur les crêtes et pour ne pas pénaliser ceux qui n’ont guère le droit au dénivelé.
Tous se retrouvent au Belvédère pour admirer les vallées qui s’ouvrent à leurs pieds, le Mont Blanc tout au loin, et aussi profiter au maximum des rayons du soleil encore chauds.
Las ! le Président donne le signal du départ. C’est que, dès que le soleil est passé derrière le Vercors, la chute de la température est brutale. Quand les Ascopiens se retrouvent aux voitures, la fraicheur se fait déjà sentir. Il était temps d’arriver ! Pas le moment de prendre froid !
C’est bien couverts que les Ascopiens se rendent du côté d’Uriage, dans les bois qui, l’an dernier, recelaient tant de champignons.
Le chemin n’est pas aussi facile qu’on pourrait penser mais le soleil égaie le beau paysage d’automne qui s’offre aux yeux des marcheurs.
Et voici les bois ! Chacun muni de son sac en papier fouille, fouille … et revient quasi bredouille !
L’abondance, ce n’est pas tous les ans, il faudra revenir l’an prochain.
Mais la marche a été malgré tout bénéfique, le retour aux voiture se fait dans la fraicheur de fin de journée. Et ensuite, hélas, c’est l’embouteillage sur la rocade sud qui gâche un peu la fin de journée. Cette voie est vraiment saturée mais il n’est pas toujours possible de l’éviter.