Vendredi 5 avril 2019 Batteries du Néron

Après un départ contrarié (passage par la fourrière) nous voilà arrivées à Ripaillère, lieu de départ de la balade.

Il a neigé la veille, ce qui nous donne un paysage saupoudré de neige bien agréable à regarder ; le temps est magnifique, le ciel sans nuage, et au soleil nous sommes réchauffés par ses rayons.
 
Nous voilà donc partis pour les batteries du Néron ; un couple de jeunes avec leur chien passe devant nous
et nous les revoyons un peu plus tard dans l’autre sens, nous informant qu’un gros tronc d’arbre bloque le passage du chemin que nous devons prendre…
Qu’à cela ne tienne, allons donc voir ce qu’il en est…
Effectivement le passage est totalement bouché, impossible de passer dessous ou dessus ce tronc d’arbre.
Mais nous ne baissons pas les bras pour autant et trouvons cahin caha un passage à travers les champs nous permettant de rejoindre plus loin notre chemin d’origine !
 
Soulagées, nous voilà reparties, profitant de ce sublime paysage qui donne à Marie l’envie de peindre.
Un peu de neige sur le bord du chemin mais pas de difficulté particulière, la pente est douce et nous arrivons 2h30 plus tard aux batteries du Néron.
Quelque peu curieuses, nous regardons sur internet ce que sont exactement les batteries. Les batteries étaient des bâtiment utilisé en temps de guerre pour entreposer des armes.
 
Sur le chemin du retour nous retrouvons le tunnel que nous avions évité à l’aller et nous faisons de même car il est trop bon de se faire caresser par le soleil.
Quelques temps plus tard, nous arrivons à une bifurcation sur la gauche pour nous permettre de faire une boucle mais la pente est très raide et enneigée car ombragée… 
Après concertation nous décidons de nous lancer. Simone enfile des crampons prêtés par Marie et, tout doucement, un pas après l’autre, car la neige est glissante, nous parvenons 200 mètres plus bas à retrouver une pente convenable.
 
Quelques temps plus tard nous croisons le chemin que nous aurions dû prendre d’après le circuit mais qui apparemment doit être condamné, à vérifier lors d’une prochaine balade.
Une demi-heure nous suffit alors pour rejoindre la voiture ; il est 17h et l’envie de boire un coup se fait sentir.
 
Nous voilà de retour sur Grenoble près de la fourrière où Marie a laissé sa voiture et nous allons toutes les trois chez Marcel, un petit bar-restaurant bien sympathique complètement perdu dans une petite rue derrière la gare.
Un petit café pour finir la journée et nous nous séparons en attendant de prochaines aventures !
 
Joëlle
 
Photos de Joëlle