C’est avec un brin de soleil que nous partons de Ripaillères aujourd’hui en direction des batteries du Néron.
La randonnée, d’une monte constante et douce, est idéale pour la reprise de certains après une absence prolongée.
Un peu d’histoire :
Intégrées au dispositif défensif de Grenoble, les batteries du Quichat, sur le mont Rachais, et celles du Néron ont été aménagées à la fin du XIXe.
Plusieurs plates-formes de tir permettaient d’assurer la surveillance des cols de la Charmette, de Porte et de Vence, au nord, et de la combe de Voreppe, à l’ouest. Implantées sur des points stratégiques escarpés, ces batteries profitaient d’un système défensif naturel, renforcé dans le cas du Néron par un tunnel d’une cinquantaine de mètres à travers un éperon rocheux, qui renfermait également la poudrière. Chacun des ensembles était contrôlé par une garnison de 52 hommes, 3 sous-officiers et un officier, logés dans un corps de garde dont les vestiges subsistent
encore aujourd’hui.
Il nous aura fallu 1h30 pour parcourir ces 230 m de dénivelé.
Après une pause conviviale, nous redescendons tranquillement à la voiture.
Et voilà après ces 6 km 500, nous reprenons la voiture en direction de Grenoble pour nous mettre au chaud !