Boucle autour du refuge des Narces (1300 m)
Du parking des Magasins Géant, à Fontaine, sept marcheurs de l’ASCOP, répartis dans deux voitures, se mettent en route ce 20 juillet pour le village de Méaudre, via Lans-en-Vercors et le col de la Croix-Perrin (1218 m). Puis ils se dirigent vers le refuge des Narces (1300 m) où a lieu le départ de la randonnée. Il s’agit de Jacqueline, Simone, Michel, Jean, Jean-Michel, et des deux conductrices, Claudine et Joëlle.
Le soleil brûlant du matin a fait place à un ciel couvert et, à 1300 mètres d’altitude, la température est idéale. On se sent bien, on respire mieux. A travers une fraîche forêt et en suivant une piste confortable, le groupe se dirige tout d’abord vers La Cote (1474 m), puis aborde à main gauche une pente raide (16%) en direction du lieu-dit « Le Gros Martel », tout en haut, sur la crête. Les muscles et le souffle sont fortement sollicités, et les marcheurs effectuent une montée en zigzags, technique simple et efficace qui facilite l’ascension. Arrêt pique-nique peu avant Le Gros Martel (1556 m) et rencontre avec deux randonneuses chevronnées (et leur chien) qui nous disent être parties d’Autrans. Il faut dire, à notre décharge, qu’elles ont l’avantage d’être jeunes et… en meilleure santé que nous.
Peu après Le Gros Martel (1556 m), à dix minutes de notre halte pique-nique, nous bifurquons sur la droite face à une descente très pentue (là aussi il y a bien 16% d’inclinaison) et très impressionnante, vue du haut. Nos guides rappellent aux marcheurs négligents (dont je suis) qu’il convient en montagne d’éviter les chaussures basses, soutenant mal la cheville, et de ne pas omettre de prendre les bâtons. OK, on enregistre. La descente se déroule bien néanmoins. Nous retrouvons bientôt un relief moins vertigineux et la piste du matin qui nous ramène à La Cote (1474 m) et que nous délaissons, à partir d’ici, pour prendre un sentier herbu, sur la gauche, conduisant au Champ des Narces (1380 m), puis au refuge des Narces (1300 m) où nous retrouvons les voitures.
L’endroit faisant office de café-restaurant, nous pouvons prendre sur place les traditionnelles consommations. Nous ne nous pressons pas, puisqu’une inscription sur la façade du refuge rappelle aux citadins que nous sommes : » En ville, vous avez l’heure, au refuge, on a le temps. »
En conclusion, une agréable boucle effectuée dans des conditions météo idéales, sur une distance de 6 km et un dénivelé positif de 256 m.
Jean Michel
Attente photos