De Saint Honoré à Comboursière en passant par les Bruyères
Ce vendredi matin à 9h30 nous sommes 8 participants car Joëlle a dû se désister au matin faute de sommeil.
Nous partons donc en cortège de voitures en direction de la Mure jusqu’à Saint Honoré, au hameau les Allemans plus précisément pour laisser les véhicules.
Il est 10h30 sur le parking et le soleil n’est pas encore à notre portée. Nous évoluerons en faisant une boucle sur un versant orienté ouest. Le matin l’ombre est bien fraîche à 1130 m en cette saison !
En arrivant au hameau de Jadin (trois maisons dont une est un gîte) le soleil vient enfin nous saluer.
Nous poursuivons par un chemin parsemé de feuilles et de couleurs automnales.
Vue sur la chaîne du Vercors à l’horizon dont il ne manque dans notre regard que le Mont Aiguille caché par une montagnette. Que de photos à faire !
Nous montons encore parmi framboisiers, prairies chargées de champignons, et troupeau de vaches dont certaines sont aventurières mais inoffensives.
Nous arrivons au lieu dit les Bruyères (une seule maison) à environ 1345 m d’altitude.
Un pré inondé de soleil nous tend les bras pour le pique nique. Impossible de résister.
Et chacun prend ses aises, qui au soleil contre un poteau, qui s’allonge dans l’herbe, qui sur un tronc d’arbres à l’abri des hêtres.
Bref, plus d’une heure de délices gustatifs et visuels (l’Obiou et le Pic de Bure).
Puis nous reprenons le chemin pour nous rendre à Comboursière.
Cette fois le dénivelé sera moindre.
Arrivé là, une pause sur une table de pique nique pour nous désaltérer au doux murmure d’une tronçonneuse car les habitants ont la fâcheuse habitude de travailler quand le temps est beau.
Mais tout cela n’émeut pas notre sympathique groupe qui enchaîne depuis le départ plaisanteries, chansons et contemplation du cadre.
Nous retournons maintenant quelques dizaines de mètres sur nos pas pour prendre un chemin en descente jusqu’à Jadin où nous retrouvons les adorables ânes aperçus le matin, puis le parking des Allemans à 17h10.
Je ne me souviens pas du nombre de fois que nous avons prononcés « qu’est ce qu’on est bien ! »
Un grand merci aux photographes !
Claudine
Photos de Marie et Jean