Randonnée à la Pierre Percée (1205 m)
Ce matin, le temps est couvert, les sommets enveloppés de brouillard, mais le soleil fera quelques apparitions et finira par s’imposer dans le cours de l’après-midi.
Un temps idéal pour marcher. Claudine qui a passé son enfance en Matheysine où son père était mineur conduira cette magnifique randonnée.
Six participants en plus de la guide : Françoise, Simone, Paul, Pierre (médecin à la retraite), Mohamed et Jean-Michel.
Nous partons à 11 h du parking près duquel se tient l’espace de tir à l’arc, un peu au-dessus de La Motte d’Aveillans. Nous suivons d’abord un tronçon bitumé passant par le « Gîte de la Pierre Percée » et « la Bergerie » du même nom, puis un sentier à lacets parsemé de roches de grès qui serpente à travers la forêt. Chacun monte à son rythme.
A l’embranchement de trois chemins, au lieu-dit « Serre de la Vache » (1132 m), le but s’annonce à un kilomètre. Encore quelques efforts sur le flanc des prairies pentues, et à 12 h 45 nous atteignons la Pierre Percée (1205 m) près de laquelle nous pique-niquons.
Face à un panorama splendide (vue sur la Festinière, La Motte d’Aveillans et, au-delà, sur La Mure), cette halte nous permettra de déguster « Le Colombier », un excellent gâteau préparé par Michel. Claudine ne manque pas de remercier ce dernier et de lui adresser, du même coup, une photo du groupe au repos, en train de se restaurer. Mohamed, monté sans provisions et sans eau en raison du ramadan se contente, quant à lui, de nous regarder manger.
Repus et délassés, alors que le soleil joue à cache-cache avec les nuages, nous grimpons jusqu’à la crête « Dessus-la-Pierre » (1235 m) du haut de laquelle on aperçoit les eaux bleutées et légèrement miroitantes du lac de Pierre Chatel. La balade se poursuit à travers un sous-bois feuillu et verdoyant, sur un sentier imprégné d’humidité, et où les pluies récentes ont formé de véritables cloaques dans les ornières et excavations provoquées par les engins d’exploitation forestière.
Nous irons ainsi jusqu’au lieu-dit « Bois de Paraillat » (1247 m), à 1,3 km de la Pierre Percée, où un panneau intitulé « Le pacte diabolique » incite à connaître la suite de la légende se rapportant au duc de Lesdiguières.
Le retour s’effectue par le chemin inverse et sous un soleil éclatant, lorsque nous marchons en terrain découvert.
Claudine fait remarquer que le sous-sol de cette superbe région est truffé de longues galeries datant de l’époque où l’on exploitait le charbon. Un vaste gruyère, en quelque sorte. A propos de fromage, c’est une autre variété que nous découvrirons à « la Bergerie de la Pierre Percée » : le crottin de chèvre (à recommander) et le yaourt de brebis, produits de l’agriculture biologique préparé par la fermière Myriam Herbst.
Avec une bonne boisson rafraîchissante prise dans un restaurant, face à la plage, en bordure du lac de Laffrey, il y avait de quoi conclure agréablement cette randonnée longue de 10 kilomètres et présentant 280 m de dénivelé positif.