Vendredi 11 octobre – Crêt du Poulet, crêt Luisard

Nous voilà partis à 9h30 de Géant Casino Saint-Martin-d’Hères à 4 pour rejoindre le foyer de ski de fond de Theys, aux environs du col du Barioz.

Au foyer, nous sommes déjà à 1435 m d’altitude, il est 10h30, le froid nous saisit mais ne nous fait pas reculer bien au contraire : le ciel bleu azur au-dessus de nos têtes nous réchauffe le cœur, et nous entamons cette randonnée en direction du Crêt du poulet.
Après trois quarts d’heure de marche, une petite pause s’impose pour manger la banane pour Simone, les oeufs pour Joëlle, les fruits secs pour Paul et Michel. Le bonnet et les gants sortis par Joëlle au départ sont rangés dans les poches, le soleil et la montée ont réchauffé nos corps.
Il est midi et quart quand nous nous atteignons le refuge du Crêt du poulet, après avoir savouré la vue depuis la table d’orientation 200 m au-dessus du refuge.
Il nous reste encore pas mal de chemin et nous reprenons le sentier qui longe les crêtes en direction du Grand Rocher.
La faim se faisant grandement sentir, nous nous arrêtons à côté du lac de la belle Aiguette pour pique-niquer. Ce lac se révèle en fait n’être qu’une petite mare…
Qu’il fait bon se prélasser au soleil, manger et sentir ses rayons nous caresser le visage, nous chauffer le dos, pendant que nous nous rassasions ! 
Au cours de ce périple, j’ai entendu trois fois des personnes nous recommander d’aller jusqu’au Grand Rocher… Alors, lorsqu’après une demi-heure de marche, nous dépassons l’embranchement qui nous permettrait de redescendre, je ne dis rien et laisse Paul et Simone continuer sur le chemin en direction du Grand Rocher !
Mais la fatigue se fait sentir quelques 500 mètres plus loin et nous faisons une pause.
Après concertation, nous décidons de rebrousser chemin et de garder le Grand Rocher pour une autre fois.
Revenus à l’embranchement, nous entamons la descente, qui s’avère être raide et bien bien escamotée.
Nous descendons donc prudemment, la fatigue dans les muscles des jambes se fait grandement ressentir et une pause est de rigueur peu de temps après.
Nous retrouvons un sentier plus paisible qui descend tranquillement, l’herbe sous nos pieds nous est bien agréable après cette rude descente.
Après une autre pause au milieu des vaches et de leurs cloches, nous finissons  tranquillement cette randonnée de 9 km 500 pour 412 m de dénivelé.
Une très belle randonnée à refaire ; nous prévoyons même une nuit au refuge du Crêt du poulet de façon à pouvoir aller jusqu’au Grand Rocher le lendemain…
À suivre !…
 
Joëlle