LE BELVÉDÈRE DE COMBOIRE
En direction de Claix, nous avons garé les voitures vers la bosse de Cossey pour prendre le chemin des Cimentiers. C’est une balade du mardi qui ménage les gens qui se réadaptent à la marche, le faible dénivelé est bien suffisant pour des personnes affaiblies par leurs maladies ou leurs convalescences (pensons aussi à l’usure de l’âge).
Une pente qui semble accessible peut être conséquente pour des organismes fatigués ou peu entrainés, 5 km de marche et 160m de dénivelé, n’impressionne pas les chamois grenoblois, mais certains d’entre nous doivent en passer par là, une forme de réadaptation.
Nous avons circulé parmi quelques arbres feuillus (châtaigniers, hêtres, érables) mais la couverture nuageuse empêchait le chatoiement des couleurs d’automne ; nous avons trouvé le soleil au sommet et avons pu nous asseoir pour fêter l’anniversaire de Carlo, notre ancien « président ».
En évitant des lacets un peu raides, nous avons atteint le belvédère et avons observé le panorama sur les vallées du Drac et de la Romanche et les massifs environnant également. Nous avons « vu » mais pas admiré car la pollution de la cuvette grenobloise était évidente cet après-midi là.
Après quelques sucreries et 45 minutes à se prélasser, nous sommes descendus, j’avais le sentiment que la balade était plus silencieuse qu’à l’accoutumée et permettait d’écouter le souffle du vent dans le feuillage se desséchant peu à peu. Ce fut apaisant pour tous.
Jean
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